

Xavier Aymeric Frey
Auteur de thriller policier
Dans chaque mot se cache un univers. Chaque phrase est un voyage vers l'inconnu, et chaque page une invitation à explorer les profondeurs de l'âme humaine.
Les rancœurs enfouies dans les montagnes peuvent soudainement éclater en une vengeance impitoyable, révélant ainsi de sombres secrets.
Êtes-vous prêt à plonger dans les mystères de l'âme humaine ?
À propos du livre

Annecy, soir de la célèbre fête du lac. Sous un ciel illuminé par les feux d'artifice, Bruno, figure locale respectée, disparaît mystérieusement devant 40 000 spectateurs. Rapidement, l'inquiétude laisse place aux soupçons : une violente dispute avec Damien, son ancien ami devenu rival, intrigue les enquêteurs.
Mais à mesure que les témoignages se multiplient, le doute grandit. Les pistes s'embrouillent, les mensonges surgissent, les apparences deviennent trompeuses.
Bruno est-il vraiment la victime que tout le monde imagine, ou bien détient-il lui-même les clés du mystère ?
Entre secrets bien gardés et révélations inattendues, plongez dans une enquête haletante où personne n'est vraiment innocent.

Extrait du livre
« Les mots du commandant Mignot résonnaient dans la tête de Maxime, quand il avait parlé d'un vieux flic à l'ancienne, un poil bourru, il avait parfaitement décrit le personnage. Bellavot était un policier à part, pas le mauvais bougre dans le fond, mais sacrément fatigué par ses années de service et assailli par ses certitudes.
Se complaisant dans son quotidien sans vagues et sans surprises, cette disparition était le caillou dans sa chaussure déjà usée. Il lui fallait régler cela vite, pas forcément de la bonne manière, il en avait obscurément conscience, mais très vite surtout. Cet homme se préoccupait plus de son image et de sa notoriété que de l'équité et de la justice.
Maxime avait rapidement compris que, non seulement, ce généreux petit barbu ne lui serait pas d'une grande utilité pour l'enquête, mais au contraire, que son caractère entier et son parler sans filtres pourraient indirectement venir porter préjudice à l'instruction. D'ailleurs, songea-t-il, si réelle instruction il y avait eu, avec une application stricte des procédures et un respect de la présomption d'innocence, l'équipe du BSDAS ne serait pas là aujourd'hui.
...D'esprit analyste et fin stratège, Maxime avait flairé un atout dans ce jeu, une carte à jouer qui lui permettrait d'avancer en terrain hostile tout en gardant la main. Non pas qu'il aimait se prendre pour un marionnettiste, mais il aimait pouvoir tirer les ficelles lui-même.
Cet atout s'appelait depuis quelques instants Audrey Favier. Dès son entrée, il avait remarqué cette fille discrète, très bien habillée et, au passage, très classieuse.
Elle s'était positionnée légèrement en retrait, dans le coin de la pièce, ses grands yeux verts plongés dans l'épais dossier qui servait de bouclier à sa timidité naturelle.
Jetant de temps à autre des regards furtifs vers les inspecteurs lyonnais, et plus particulièrement vers leur commandant. Ces regards étaient respectueusement professionnels, mais en tant que policière habile et efficace, elle voulait, elle aussi, rapidement savoir à qui elle avait affaire. Habituée à composer avec la rudesse maladroite et gauche de son supérieur, qui néanmoins la respectait et reconnaissait son travail, Audrey avait développé des talents de perspicacité, de plus, son assurance cachée lui permettait d'allier discrétion et efficacité dans son travail. »
Envie de connaître la suite de l'enquête ?